Domaine

dimanche 11 avril 2010

Le cirque de Mafate


Il est le plus inaccessible des 3 cirques mais le plus primé des randonneurs.

On peut y accéder soit en hélicoptère soit à pied par les sentiers de randonnée.

Situé à une altitude moyenne de 1200 mètres avec plus de 140 kilomètres de sentiers.

De nombreux îlets composent Mafate comme La Nouvelle, Roche Plate, Grand Place et Aurère. L'imposant rempart du Maîdo culmine à 2199 mètres, sa falaise de plus d'un kilomètre de hauteur surplombe le cirque de Mafate. A son extrémité nord, le Grand Bénare (2896 mètres), le point culminant de ce rempart. Le massif de la roche écrite lui fait face à 2277 mètres.

l est possible d'entrer à Mafate à pied :


* Depuis le cirque de Cilaos par le col du Taïbit.

* Depuis le cirque de Salazie par le col des Bœufs.

* Depuis la côte ouest par le lit de la Rivière des Galets, qui prend sa source dans le cirque ou par la canalisation des Orangers qui offre une vue superbe sur le cirque.

* Depuis les Hauts de l'Ouest par un sentier qui part du sommet du Maïdo (1000 m de dénivelé négatif pour rejoindre l'îlet de Roche Plate !).


Mafate offre à ceux qui ont le courage d'y pénétrer des paysages sompteux et originaux. Son aspect sauvage et son isolement de toute civilisation est grandement apprécié par les amateurs de haute montagne.

Le cirque de Salazie


A Salazie, les précipitations figurent au livre des records. Le cirque est de loin le plus verdoyant entre Cilaos et Mafate. Sur la route, les « Pisse en l'air » coulent sans cesse le long des parois. Chaque falaise réserve son lot de cascades vertigineuses. Salazie est également le plus accessible des trois cirques : 20 minutes de Saint-André. Ici, l'on cultive bananes, bibasses, pêches, agrumes et le chouchou qui est l'emblème de Salazie. Enfin, le cirque de Salazie est le plus petit des trois. Il regroupe des petits villages : Salazie, Hell-Bourg, Mare à Vieille Place et Grand Ilet.

Le Piton de la Fournaise


Le Piton de la Fournaise est un volcan de type effusif ou hawaiien : la chambre magmatique supérieure ( à moins d’un kilomètre sous terre ) se remplit peu à peu de laves venues du manteau terrestre, la surface du sol se bombe ( on capte des micro-seismes et on mesure ces déformations ) puis se fissure pour permettre l’éruption.
Les laves jaillissent de cratères et forment une véritable rivière qui coule parfois à grande vitesse ( 70 km/h en 1976 au dessus de Piton Ste Rose ). Le volcan n’est pas une menace pour la population, les éruptions sont approximativement prévisibles et les risques sont avant tout matériels quand les coulées atteignent la route nationale.
Les balades autour du volcan sont superbes, les sentiers balisés sont très bien entretenus.
Conseils :
* Prévoyez des habits légers s'il fait beau et chauds en cas de pluie ( 1 sweat-shirt et 1 Kway ), il faut toujours les avoir à portée de mains car le temps change très vite.
* N'oubliez pas de vous protéger : s'il fait beau vous allez prendre des coups de soleil, apportez une casquette et de la crème solaire. Si le temps se gâte, on ne voit plus rien et la marche devient plus pénible.. pour cette raison, prévoyez toujours des horaires « larges ».
* Apportez de l'eau , de la nourriture et des vitamines , cette randonnée n'est quand même pas une petite promenade de santé !
* Prenez des chaussures confortables et solides.
* Prévenez toujours quelqu’un de votre départ au volcan.

Le Piton des Neiges


Ce volcan-bouclier érodé constitue les deux tiers nord-ouest de l’île de la Réunion. D’un diamètre à la base d’environ 50 km il culmine à 3 070 m. Son activité volcanique a commencé vers - 5 millions d’années et elle se serait terminée il y a 12 000 ans. Ce volcan aurait émergé vers 2,1 millions d’années.
La partie centrale est entaillée par trois importantes dépressions en forme de fer à cheval ouvert sur l’océan : les cirques de Mafate (au nord-ouest), de Salazie (au nord-est) et Cilaos (au sud). Ces cirques cernés de parois abruptes sont difficiles d’accès et il n’existe aucune communication entre eux, mis à part quelques sentiers de randonnées. Le fond de ces cirques, constitué de produits pyroclastiques, est creusé par un réseau hydrographique important qui donne à l’ensemble un relief tourmenté.
Le piton des Neiges, même s’il ne se manifeste plus, mérite largement un détour. En effet, les randonnées sont nombreuses et elles permettent d’être dans le cœur d’un volcan bouclier

Le vin de Cilaos


Cilaos est le seul endroit de l'ile de la Reunion où la vigne est cultivée.
La vigne est apparue à la Réunion dés le début de la colonisation en 1665.Sa localisation se limitait à la zone sous le vent, entre St Paul et St Denis.
Dans la seconde moitié du XIX° siècle, la vigne connait un nouvel essor, avec le peuplement des 3 cirques( Cilaos, Mafate et Salazie), et l'introduction d'un cépage VITIS LABRUSCA: Isabelle.
Le climat de Cilaos est très bien adapté à ce cépage, qui est très résistant au maladies et qui a une bonne production, mais le vin est de qualité médiocre!
Mais en 1868, le phylloxera ravage les vignobles en France métropolitaine, et entraine l'interdiction d'introduire dans les colonies des cépages nobles.
Cette interdiction empêche l'évolution du vignole de Cilaos.
En 1975, un décret de loi interdit la production du vin à base d'Isabelle.
L'état confie alors l'IRFA (CIRAD aujourd'hui) la sélection des cépages nobles pour donner aux viticulteurs de Cilaos une alternative à Isabelle.
Les essais ont permis de sélectionner 3 cépages nobles : le MALBEC, le CHENIN et le PINOT NOIR.
A la fin des années 80,nous avons une dizaine de producteurs Cilaosiens qui relèvent le defi de mettre en place une viticulture moderne.
En 1998, 8 ha de cépages nobles sont en place et un chai bien équipé permet de réaliser des vignifications dans de bonnes conditions.
Les producteurs ont obtenu du Ministère de l'Agriculture le reconnaissance officielle du vignoble de Cilaos.

L'eau minérale gazeuse de Cilaos


L’eau de Cilaos mise en bouteille et distribuée dans toute La Réunion participe à l’amélioration de l’image de marque de notre Cirque. D’une minéralisation moyenne pour une eau minérale, l’eau de Cilaos est puisée à partir de la Source Véronique, l’une des trois sources thermales captées à plus de 13 mètres de profondeur au niveau des anciens thermes, sur la route d’Ilet à Cordes. Acheminée jusqu’à l’usine d’embouteillage sur la route des thermes, juste en dessous de l’établissement thermal Irénée Accot, cette eau subit un traitement, notamment de dégazéification avant sa commercialisation. Brillante, limpide, fraîche et souple avec une légère note salée, l’eau de Cilaos contient des bicarbonates, du calcium, des sulfates et du magnésium. Les vertus curatives de cette eau vont des facilités de digestion à l’amélioration des fonctions hépatiques en passant par un entretien des tissus et une meilleure élimination des corps polluants.

Les lentilles de Cilaos


Le nouveau souffle d'une tradition ancestrale Cilaos est le seul village parmi les départements d'Outre-Mer à cultiver la lentille. Autant dire que cette culture fait figure de véritable tradition. Ancrée dans le patrimoine réunionnais, elle se transmet de génération en génération. Pour autant, il est difficile pour les planteurs de vivre uniquement de la production de lentille. Le gros du travail reste manuel et le prix élevé . La commune de Cilaos entend protéger l'activité et de la développer sous la houlette de l'Association des Producteurs de Lentilles de Cilaos (APLC). Améliorer le grain : les lentilles de Cilaos convoitent le label Pas une sorte de lentille mais au moins plusieurs variétés mélangées. Les lentilles de Cilaos se composent d'au moins six graines différentes. La cause ? Depuis le 18 ème siècle chacun y est allé de sa poignée de graines. Aujourd'hui, des recherches vont permettre de différencier et d'améliorer les semences. Dans un souci de qualité, les lentilles de Cilaos souhaitent, en effet, leur propre label. Les lentilles de Cilaos, petites denrées très prisées sur l’Île. Plus cher que des lentilles ordinaires, vu sa rareté.

La broderie de Cilaos


Cette technique est développée au début du 20ème siècle par Angèle Mac-Auliffe, fille du docteur Jean-Marie Mac-Auliffe. Autodidacte, elle apprend la broderie à l’aide des publications de la «Bibliothèque D.M.C» que son père importait. Elle crée dès lors ses propres techniques qu’elle enseigne à des jeunes filles qui forment un groupe d’ajoureuses professionnelles. À la mort d’Angèle Mac-Auliffe, en 1908, l'art continue à être transmis entre voisines ou entre mères et filles. Le savoir-faire quant à lui évolue perpétuellement. En 1983, l’Association pour la promotion de la dentelle de Cilaos est créée. Elle regroupe des brodeuses qui souhaitent sauvegarder et développer la technique des «jours de Cilaos». C’est en 1984 que la maison de la broderie de Cilaos voit le jour, à l’initiative du maire de l’époque, Irénée Accot, avec la participation du conseil général et du commissariat de l’artisanat. Un CAP de broderie d’art avec option régionale «jours de Cilaos» est fondé au même moment. L'enseignement de cet artisanat d'art va demeurer jusqu'en 1997. Depuis, la maison de la Broderie, qui compte aujourd'hui une vingtaine de brodeuses, propose un forfait de 20 heures aux personnes désireuses de se former aux broderies de Cilaos. Les amateurs peuvent aussi simplement visiter les lieux pour découvrir les broderies.

C'est une passion qui demande beaucoup de précisions et de patience mais le résultat obtenu est tout simplement MERVEILLEUX .